Des détecteurs techniques
Au détecteurs anti-intrusion classiques, il est possible d’associer des détecteurs techniques pour renforcer la sécurité de son habitation. Le détecteur d’inondation
fait partie des accessoires les plus prisés pour pallier aux négligences et défauts d’attention (baignoire qui déborde, robinet laissé ouvert, etc.).
On peut également citer les détecteurs de fumée, désormais obligatoires dans tous les foyers en France, et qui peuvent jouer un rôle salvateur. L’avantage de posséder des détecteurs techniques reliés à sa centrale d’alarme réside dans la capacité d’alerte du système. Un incendie se déclare dans une pièce isolée en pleine nuit, grâce au détecteur de fumée relié au système d’alarme, toute la maisonnée est prévenue.
Tout système d’alarme décent a la capacité de gérer des détecteurs techniques. Ils peuvent également être utilisés conjointement à des scénarios et équipements domotiques. On peut par exemple programmer le système pour ouvrir les volets roulants afin d’évacuer la fumée lors d’un départ d’incendie.
L'alarme mixte apparaît donc comme un facteur prédominant dans le choix de son alarme. Aujourd’hui, la plupart de nos système proposent une vaste gamme d’appareils à relier, ce qui permet aux utilisateurs de paramétrer un système totalement sur mesure, l’optimiser et le rendre de plus en plus confortable à l’usage.
Nos marques
En matière d’équipements de sécurité, mieux vaut ne pas prendre de risque. Pour éviter les mauvaises surprises, il faut privilégier les marques notoires ayant fait leurs preuves, d’une part parce qu’elles offrent des garanties solides en terme de performances, d’autre part car elles garantissent à l’usager de trouver facilement dans le commerce des composants, appareils de rechange et pièces compatibles avec son système d’alarme.
Voici une liste non exhaustive des marques dont l’expérience et les résultats sont gages de fiabilité :
- Paradox
- Visonic
- Honeywell
- Aritech
- OPTEX
- Videofied by RSI
- Bosh (uniquement les détecteurs)
- ALTEC
- FERMAX
- AIPHONE
- DAHUA
- ACIE
- HID
- VAUBAN
- STID
Pour une protection efficace et un suivi sur le matériel il est préférable d’éviter les alarmes « exotiques » . Saviez-vous que la norme CE peut dans certains cas signifier « China Export » ? Ce serait dommage de s’en apercevoir lorsque vous essayerez de joindre un service technique ne parlant que le mandarin ou certaine marque de grande distribution à numéro d'appel surtaxé et souvent très lent!
Les bandes de fréquence
La fréquence radio d’une alarme est l’une des premières caractéristiques techniques mise en avant par les fabricants d’alarme. Cependant, il est parfois difficile pour les novices de bien comprendre à quoi elle correspond et quel modèle privilégier.
En clair, les bandes de fréquences radio sur lesquelles fonctionnent les équipements de sécurité sont, en France, réglementées par l’ART (Autorité de Régulation des Télécommunications). Il existe deux bandes de fréquences utilisées par les alarmes sans fil : 433/434 Mhzet 868 Mhz.
La bande 433/434 Mhz est celle utilisée par tous les appareils domestiques classiques (portails, télécommandes TV, garages, etc.) L’utilisation très courante de cette bande de fréquence peut donc, dans de rares cas, la rendre sujette à des interférences et des perturbations. La bande de fréquence 868 Mhz est, elle, uniquement autorisée pour les appareils de sécurité comme le sont les alarmes sans fil. Elle est donc moins soumise à d’éventuels encombrements et interférences. Néanmoins, dans les deux cas, aucun système n’est totalement infaillible même si d’ordinaire il est peu commun de rencontrer des soucis.
Les fabricants proposent des alarmes utilisant diverses fréquences radio pour assurer la liaison avec les éléments du système. Elles peuvent être mono-bande (fonctionnant soit sur la fréquence 433/434 Mhz soit sur la fréquence 868 Mhz) ou bi-bandes (fonctionnant à la fois sur 433-434 Mhz et sur du 868 Mhz). A prix et qualité égaux, on recommandera ainsi de se doter d’une alarme bi-bandes, tout simplement parce qu’en cas de problèmes d’interférence sur une fréquence, l’alarme utilisera l’autre fréquence pour communiquer avec les éléments du système. En effet, il est très facile pour des cambrioleurs d’effectuer un éblouissement radio des deux bandes de fréquence simultanément.
Le niveau sonore
Lorsque l’on décide de faire installer un système d’alarme chez soi se pose la question de savoir si le volume sonore émis par ses sirènes est efficace. Il est à noter que la majorité des centrales d’alarme sans fil intègre une sirène. Celle-ci émet souvent à un niveau sonore aux alentours des 80 ou 90 dB, ce qui est peu élevé et un eventuel intrus pourra très facilement la détruire.
Il est évidemment conseillé d’installer des sirènes intérieures et extérieures filaire déportées de la centrale (coeur de l'installation).
En termes de législation, il n’existe pas de limites fixées par la loi française.
La transmission
Le mode de transmission est pour une alarme un élément particulièrement important puisque c’est lui qui détermine de quelle manière l’usager va communiquer avec sa centrale, gérer, l’armer ou la désarmer à distance et recevoir les alertes.
De ce point de vue, les possibilitées se scinde en trois types d’alarmes : celles équipées d’un transmetteur téléphonique RTC, celles dotées d’un mode de transmission par GSM
et les systèmes mixtes utilisant les deux protocoles à la fois.
Les centrales d’alarme RTC doivent, pour appeler les numéros programmés, êtres raccordées à une ligne téléphonique filaire classique (France Telecom). La box ADSL est déconseillé car en cas de coupure de courant plus de transmission possible.
Les centrales d’alarme GSM émettent leurs appels sur téléphones fixe ou mobiles. Les centrales doivent être munies d’une carte SIM de préférence M TO M pour fonctionner. Quelques modèles d’alarme sont déjà fournis de base avec une carte SIM dédiée. L’élément principal à considérer est la bonne couverture réseau de la carte, sans quoi le pilotage de ses appareils par téléphone et la transmission des alertes sont fortement compromis.
L’avantage des alarmes GSM réside dans le fait qu’elles ne nécessitent pas de disposer d’une ligne de téléphonie fixe et aussi dans la possibilité de gérer sa centrale par envoi de SMS, pour l’activer ou la désactiver, vérifier l’état des batteries, recevoir des informations en temps réel etc.
Les alarmes RTC et GSM ont donc des propriétés différentes et le choix de se tourner vers l’une ou l’autre dépend de plusieurs facteurs comme ses habitudes personnelles, la couverture réseau dans les endroits utilisés, la fiabilité de sa ligne téléphonique, etc. Une alarme GSM coute en moyenne plus cher qu’une alarme RTC mais les options qu’elle offre sont également plus nombreuses. La solution optimale reste de privilégier les systèmes d’alarme mixtes qui associent les deux dispositifs de transmission, avec le RTC en prioritaire et le GSM qui prend le relai en cas par exemple de défaillance de la box ADSL.
On trouve également des alarmes à transmission exclusivement ADSL. Elles délivrent leurs alertes par emails. Cette technologie s’apparente aux alarmes à transmission RTC avec le défaut évident de pouvoir manquer une alerte si l’on n’est pas derrière ses emails en permanence. Il est fortement conseiller d’adjoindre un transmetteur téléphonique à ce type d’alarme.
Avec ou sans vidéo surveillance ?
L’usage de la vidéo surveillance, s’il n’est pas toujours indispensable, reste néanmoins un atout indéniable pour lutter contre le cambriolage. Les avantages qu’on peut en retirer sont nombreux :
Une détection accrue : les détecteurs de mouvement qui équipent les caméras de vidéosurveillance détectent la présence d’intrus. Quand les caméras sont associées à une centrale, elles lui transmettent l’information et celle-ci se charge de déclencher les sirènes du système. Or, une sirène qui se déclenche, c’est 9 chances sur 10 de faire fuir un cambrioleur.
Une possibilité de contrôle et de vérification : depuis son téléphone portable ou son ordinateur, il est possible de visualiser à distance et en direct les images de l’intérieur de sa maison. En cas de réception de messages d’alertes, il suffit alors de se connecter à son réseau de surveillance et de vérifier si l’alerte est avérée ou non.
Toute détection d’intrusion par les caméras permet instantanément, via la centrale d’alarme, de prévenir des amis, voisins ou une société de gardiennage qui se chargera de dépêcher son personnel qualifié sur les lieux et de prendre les mesures qui s’imposent.
Dans le cas où des cambrioleurs se seraient introduits dans un domicile et auraient réussi malgré tout à emporter du matériel, l’enregistrement des images et leur analyse a posteriori permettent à la police et aux enquêteurs d’augmenter les chances de retrouver les voleurs.
Pour accroître encore davantage les performances de son dispositif, on peut se doter de caméras HD infrarouges, filmant en haute qualité, et ce même de nuit. Aujourd’hui, les enregistreurs de vidéo surveillance offrent de nombreuses fonctionnalités utiles. On peut citer notamment la possibilité de régler l’angle des caméras lorsque celles-ci sont motorisées ou encore le fait de pouvoir ajuster le zoom pour des images d’une grande netteté (autofocus).
Le choix de se doter d’un système de vidéo-surveillance en complément de son alarme est donc très dépendant des besoins de chacun, de la taille de son habitat, de la valeur des biens à protéger, etc.
Avec ou sans détection périmétrique ?
Les détecteurs périmétriques, ou détecteurs d’ouverture, protègent les issues d’une habitation (entrées, fenêtres, baies vitrées, garages, etc.) A la moindre ouverture ou franchissement de l’entrée surveillée, le détecteur déclenche l’alerte. C’est sans doute le type de détecteur le plus populaire parce qu’il permet d’empêcher le cambrioleur de rentrer chez soi impunément, c’est pourquoi il est fortement recommandé de s’en doter. Il est aussi efficace de jour que de nuit, que l’habitant soit présent chez lui ou en déplacement.
Il se compose de deux parties, positionnées l’une sur le dormant (la partie fixe), l’autre sur l’ouvrant (la partie mobile). Un aimant est disposé sur la partie mobile et établit un contact avec la partie fixe (intégrant un interrupteur à lame souple) lorsqu’il s’en approche. Lorsque la porte ou la fenêtre s’ouvre, le champ magnétique se coupe et le détecteur signale l’intrusion. Toutes nos marques d’alarme proposent ce type de détecteurs. Plus leur nombre est élevé à l’intérieur d’un habitat, plus la difficulté de s’y introduire sans être détecté sera grande.
Quelles normes pour son alarme de maison ? Alarme NFa2p ou pas ?
Les marques Honeywell ou encore Visonic proposent des alarmes certifiées NFa2p par l’AFNOR (Association Française de Normalisation). La certification NFa2p (Norme Française Assurance Prévention Protection) répond à un cahier des charges très précis. Elle n’est délivrée qu’à des constructeurs dont les alarmes ont subi une longue batterie de tests et démontré des performances élevées en matière de protection face aux intrusions. La norme NFa2p est ainsi une référence incontournable. Elle est garante de l’utilisation de matériels de grande qualité et d’une bonne résistance face aux tentatives de désactivation ou de brouillage. Les alarmes NFa2p sont plébiscitées par les professionnels et les installateurs. Cette norme est même reconnue par les assurances. S’équiper d’une alarme NFa2p est donc un choix judicieux, y compris pour les particuliers.
Néanmoins, quelques fabricants proposent des modèles de centrales d’alarme techniquement supérieur et capables d’être normés NFa2p mais ne souhaitent pas payer l’agrément. La qualité d’une alarme ne réside donc pas uniquement dans la norme NFa2p, cette dernière étant surtout un indicateur. Ainsi, s’il est vrai que toutes les alarmes NFa2p offrent de solides performances, l’inverse n’est pas vrai : une alarme qui n’est pas certifiée NFa2p peut être tout aussi performante.
Pour un résident de l’Union Européenne, il faut en revanche s’assurer avant tout achat que son alarme est bien normée CE à défaut d’être forcément NFa2p. Si l’on se réfère à la liste des marques d’alarme plus haut, on y trouve d’ailleurs uniquement des alarmes certifiées CE, condition obligatoire pour être commercialisées en Europe.
Le passage d’animaux : comment se prémunir contre les fausses alertes ?
La plupart de nos système d’alarme proposent aujourd’hui des détecteurs immunisés au passage des animaux de compagnie (chat, chien, etc.). Il est effectivement problématique que l’alarme se déclenche à chaque fois que son animal passe devant le détecteur de mouvement, d’autant plus lorsque les occupants sont absents et qu’ils ne peuvent pas empêcher leurs animaux d’aller et venir selon leur grès. C’est pour cela qu’ont été conçus des détecteurs de mouvement immunisés aux passages d’animaux.
La technologie utilisée dans la plupart des cas est la détection volumétrique, qui prend en compte le poids de l’animal. Souvent, ces détecteurs sont paramétrables en fonction du poids de son animal de compagnie. Attention toutefois, ce système n’est pas infaillible et il dépend de la façon dont le détecteur est disposé et du nombre d’animaux présents dans la pièce. Il convient donc de faire les réglages adéquats au moment de son installation. L’autre technologie utilisée, bien que plus rarement, se fait par analyse de la chaleur des corps. La température corporelle d’un animal étant différente de celle d’un homme, le détecteur ne signalera pas d’intrusion s’il détecte la présence d’une chaleur « animale ».
Globalement, les alarmes animaux offrent des performances de bonne qualité aujourd’hui. Avec un bon réglage, il est possible d’empêcher la plupart des alertes intempestives. Cet accessoire reste un vrai « plus » et il est fortement conseillé aux personnes qui possèdent des animaux de s’équiper de détecteurs dotés de cette option.